Choisissons bien les 1ers vêtements que l'on met sur notre peau !

Notre mesure d'impact environnemental

Notre mesure d'impact environnemental

Avec Muse Underwear, j’ai voulu faire du bien aux femmes mais aussi à la planète.

J’ai choisi une matière, le micro-modal, spécialement innovante et durable qui conciliait bien-être intime et pollutions réduites. Elle vient d’Autriche et est transformée en culottes et autres tangas en France. Pas mal, non ?

Alors lorsque Deceo m’a proposé de réaliser une étude d’impact environnemental sur mes produits, j’ai eu envie de vérifier mes suppositions : retranscrits en chiffres, que valaient mes choix et engagements ?

Se former et calculer :

Après une formation aux évolutions réglementaires en matière d’affichage environnemental, à l’écoconception et à l’analyse du cycle de vie – c’était important que je comprenne ce qui était ‘sous le capot’ de la calculette Deceo, j’ai dû fournir des données : poids de mes articles, composition, lieux de fabrication. 30 g la culotte, qui dit mieux ? Quand on sait que le poids de l’article influence beaucoup son empreinte carbone, j’étais assez confiante.

Les données du micro-modal n’étant pas présentes dans la base Empreinte de l’ADEME, matière innovante oblige, il a fallu les demander à Lenzing directement : que représente 1 kg de micro-modal en émissions CO2 / pollution des eaux en Phosphore / utilisation de ressources fossiles en MJ / consommation d’eau en m3 ?

Les résultats :

Les résultats sont tombés : en moyenne 0,4 kg eq. CO2 soit moins de 3 km en voiture !

Utiliser le micro-modal, c’est émettre 60% de CO2 en moins qu’en utilisant du polyester et 2% de moins qu’avec du coton bio.

Et grâce à ma fabrication européenne, c’est 40% d’émissions de CO2 de gagnées par rapport à une fabrication asiatique.

Intéressant de voir que, selon le critère d’impact examiné, l’écart avec les autres matières se creuse plus ou moins. Par exemple, le micro-modal est moins performant sur le critère ‘pollution des eaux douces.

L’étude m’a permis de réaliser également ce que représenterait une fabrication portugaise plutôt que française et, selon la méthode ou l’indicateur observé, cela peut vraiment valoir le coup : avec une approximation du score agrégé PEF avec 12 critères, elle semblerait même plus intéressante. En effet, le mix électrique du Portugal est composé d’un pourcentage non négligeable d’énergies renouvelables !

Retrouvez tous les détails de cette mesure d’impact sur mes fiches produits!

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